La logistique en Vaucluse : un secteur au coeur des prochains objectifs du département

Pour cette nouvelle décennie, le département de Vaucluse présente des travaux d’envergure, qui s’étalent sur plusieurs années. En effet, son conseil départemental dévoile déjà la feuille de route sur le déroulement de ces projets. Retour sur les projets qui vont éclore pendant la prochaine décennie dans le département du Vaucluse.

Les grands travaux dans le Vaucluse

Le plus grand projet concerne l’Agroparc, le pôle de recherche et de conservation du patrimoine du Vaucluse. Il s’agit d’un bâtiment polyvalent financé par diverses entités. Le département du Vaucluse y participe à hauteur de 33 millions d’euros. L’État finance également ce projet, notamment pour le centre de conservation et d’études d’un montant de 2,16 millions d’euros. Enfin, le Grand Avignon investit dans ce grand projet avec un apport de 896 000 euros.

L’Agroparc est constitué de 18 plateformes techniques. Elles accueilleront dès 2024 les bureaux ainsi que les services de nombreux opérateurs publics et privés. Ces travaux auront des impacts sur d’autres services. Ainsi, le Palais des Papes n’abritera plus les archives départementales. Il subira des rénovations dès l’année 2021 pour devenir un lieu touristique et culturel.

Concernant les routes, le Vaucluse participe à l’aménagement de la déviation d’Orange, avec un financement de 22 millions d’euros. Il est à noter que le chantier est estimé à environ 60 millions d’euros. Les travaux amélioreront la mobilité entre l’A7 et l’A9 sud à Orange. Ils permettront également d’alléger le trafic routier dans le nord d’Avignon.

L’autre chantier routier concerne le Bonpas. Le conseil départemental de Vaucluse envisage de grands travaux de réaménagement sur plusieurs axes pour y alléger la circulation. Il peut durer six ans pour un budget de 25 millions d’euros. Le département participe à hauteur de 9,5 millions d’euros et le reste est réparti entre l’État ainsi que la Région.

Un autre grand chantier concerne les agriculteurs. Ces derniers militent depuis des années pour trouver des solutions contre le réchauffement climatique. Ainsi, le conseil départemental a étudié l’engagement de travaux d’extension et de rénovation des réseaux d’irrigation.

Du côté de la culture, l’immeuble de Brantes qui abrite plus d’une centaine de bibliothèques fera l’objet d’une réhabilitation. Les travaux consistent à rénover le système de rayonnage et les modalités de distribution. Ce chantier nécessite plus de 2 millions d’euros d’investissement.

Par ailleurs, Fontaine de Vaucluse fait l’objet d’un réaménagement, à hauteur de 3,1 millions d’euros. L’objectif du département est d’y permettre la pratique des sports, comme le kayak ou le vélo. De plus, le lieu bénéficiera d’infrastructures de logement et d’accueil.

Le Vaucluse mise sur le sport pour cette décennie. En effet, le département alloue une enveloppe de 249 905 euros pour soutenir des projets de réhabilitation de gymnases. Sept sont retenus, à l’instar de celui de la Tour d’Aigues ou encore le gymnase Pierre de Coubertin à Sorgues.

La formation logistique Vaucluse pour faire face à ces grands travaux

En seulement trente ans, la logistique occupe une place stratégique dans l’entreprise dans ce département. Elle représente un pilier de la compétitivité de la société ainsi que sa rentabilité. À l’heure où les clients sont de plus en plus exigeants et sensibles, leur satisfaction est l’objectif principal des entreprises. À cet effet, la logistique permet de réaliser un délai de livraison plus court.

Au départ, la logistique est perçue uniquement comme une tendance. Aujourd’hui, elle est devenue une interface entre la vente, les systèmes de production et le sourcing. Son développement s’explique par trois principaux points. La première est la mondialisation du commerce. Les deux autres raisons sont l’augmentation du coût du transport et l’essor du e-commerce.

Le e-commerce a révolutionné la logistique Vaucluse. Plus de 80 % des colis livrés à domicile concernent les achats en ligne. Cette augmentation des ventes en ligne fait apparaitre de nouveaux enjeux logistiques. Ainsi, les centres comme l’AMAF proposent une formation logistique Vaucluse pour répondre aux besoins du contexte actuel.

Les grands travaux qui se déroulent dans le Vaucluse impliquent la collaboration avec de nombreux entrepreneurs et d’autres collaborateurs. Toutefois, depuis le début d’année 2019, l’AIPR ou « autorisation d’intervention à proximité des réseaux » est devenu obligatoire. Elle est nécessaire pour travailler à proximité des réseaux. Pour répondre à ce besoin, L’AMAF propose des cursus comme la formation CACES Vaucluse ainsi que le QCM AIPR.

Avec l’engagement de plusieurs chantiers dans le Vaucluse, l’AMAF ouvre un centre de formation à Cavaillon, dans le 84. Les plus grands chantiers s’étalent sur au moins cinq ans. C’est une opportunité de suivre une formation CACES Vaucluse ou d’accéder à un emploi et participer à ces grands projets.

Les formations proposées par le nouveau centre de formation AMAF à Cavaillon

À l’ouverture du nouveau centre de formation de l’AMAF, deux types de formation logistique Vaucluse se distinguent des autres. Il s’agit du sauveteur secouriste travailleur (SST) et de l’habilitation électrique.

La formation SST est nécessaire, voire obligatoire, dans une entreprise qui effectue des activités considérées comme « dangereuses » aux yeux de la loi. La SST est aussi indispensable dans les chantiers qui emploient une vingtaine de personnes au minimum pendant plus de deux semaines. De plus, le chantier est constitué de travaux dangereux. Ainsi, les sociétés de services ne sont pas concernées par cette obligation. AMAF propose des formations à destination des employés face aux grands chantiers à venir. À l’issue de ce cursus, les lauréats obtiennent un certificat de sauveteur secouriste du travail.

La seconde formation concerne l’habilitation électrique. Elle permet à un salarié d’exercer des travaux d’ordre électrique ou bien à les diriger. De ce fait, elle représente une preuve de son aptitude aux yeux de l’employeur. L’habilitation est obligatoire dans plusieurs métiers, tels que surveillant de sécurité et électriciens. À l’issue d’une formation dans un centre agréé comme l’AMAF, le lauréat obtient cette habilitation.